Belgique: premier mort à cause du vapotage
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14.11.2019 17:40santé Les alternatives à la cigarette traditionnelle se multiplient. Philip Morris mis sur son propre système qui consiste à faire chauffer le tabac au lieu de le brûler. Il émettrait selon lui 95% de substances nocives en moins qu’une clope traditionnelle. Le cigarettier voudrait que la législation en tienne compte.
Le système de tabac à chauffer Iqos de Philip Morris, présenté comme un substitut à la cigarette traditionnelle, rencontre un écho grandissant en Suisse. Le nombre d’adeptes a doublé sur les douze derniers mois pour atteindre près de 100’000 personnes, a annoncé mardi la multinationale.
Philip Morris explique cet essor par ses propres initiatives visant à permettre aux fumeurs adultes d’adopter ce système comme «une alternative préférable à la cigarette».
Philip Morris, précise le communiqué, concentre désormais sa communication sur les produits sans fumée pour adultes, tels Iqos (acronyme de «I quit ordinary smoking»). Six nouvelles boutiques spécialement dédiées à ce produit seront ouvertes d’ici la fin de l’année en Suisse.
L’été dernier, Dominique Leroux, directeur général de Philip Morris Suisse, avait indiqué que le développement d’Iqos – lancé en Suisse en 2015 – était conforme aux attentes.
«Bien que pas sans risque, Iqos dégage 95% de composants toxiques en moins que la cigarette, parce que ce système chauffe le tabac au lieu de le brûler. Cela ne signifie cependant pas nécessairement que les risques pour la santé sont diminués de 95%», relève l’entreprise dont le siège européen est à Lausanne et qui possède un important centre de recherche et développement à Neuchâtel.
Dominique Leroux précise qu’aucun des cas de cancers du poumon évoqués actuellement aux Etats-Unis en relation avec la consommation de certains mélanges de liquides (nicotinés) ne concerne des produits de Philip Morris International (PMI).
En Suisse, dans la perspective des débats parlementaires concernant la nouvelle loi sur les produits du tabac et les cigarettes électroniques, il faudra que la réglementation tienne compte des études scientifiques, plaide M. Leroux. Il s’agit, demande-t-il, de «réglementer différemment les nouveaux produits et les cigarettes traditionnelles».
En 2017, les divers substituts à la cigarette ont représenté 13% du chiffre d’affaires mondial de PMI. Cette part devrait atteindre 38% en 2025, avait indiqué le cigarettier à AWP il y a un an. La Suisse, où Iqos a été lancé en 2015, compte environ 25% de fumeurs, une proportion stable.
L’Association suisse pour la prévention du tabagisme reproche aux cigarettiers de tenir un double discours. «En Occident, où la pression est forte, on professe un monde sans fumée, mais en Asie du Sud-Est, Indonésie notamment, la multinationale mise toujours sur les cigarettes traditionnelles», estime-t-elle.
La Suisse est très importante pour les cigarettiers. Outre Philip Morris, British American Tobacco (BAT) y est très présent, à Lausanne et Boncourt, ainsi que Japan Tobacco International (JTI). Les deux premiers groupes n’ont pas annoncé de coupes dans leurs effectifs helvétiques, hormis six suppressions de postes à Lausanne pour BAT, mais JTI a fait savoir en septembre son intention de supprimer 268 postes à Genève.
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